Edito

C’est la mode à la plage (aouh tcha tcha tcha…)

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Selon un sondage (dont le sérieux et l’intérêt ont été démontrés), près de 80% des Français auraient le même passe-temps à la plage.
Lire ? On peut rêver.
Dormir ? Faut pouvoir faire abstraction des hurlements de certains mouflets élevés au cordeau.
Faire des châteaux de sable ? Hobby réservé à quelques papas en mal de carrière dans le BTP.

Langue au chat ? MATER, bien sûr…. Quelques parties bien ciblées de nos anatomies respectives, certes.
Mais aussi et surtout quelques détails et attitudes qui, parfois (oui, parfois) donnent à réfléchir… et à écrire.
Je me permets donc cette petite digression illustrant quelques phénomènes de plage croisés chaque année.
Pour les grincheux : ironie et 28ème degrés garantis. On se DETEND 😉

  1. Les tatouages discutables.
    1 Français sur 10 serait tatoué. Très bien. Comme dans tout, il y a du très joli… et du plus discutable.
    Dans cette dernière catégorie : les esquisses multicolores façon 4×3 publicitaire. Des spécimen si imposants qu’ils donnent l’impression de prendre en otage cuissot ou dos dans leur intégralité.
    Probablement des fans de Ben Affleck échoués sur nos plages françaises.
    On en oublierait presque de voir le propriétaire qui se cache derrière. Quant à son look, nous voilà incapables de discerner quoi que ce soit tant l’éblouissement est à son maximum. C’est la cacophonie, ma chérie.
  2. Les maillots trop petits.
    Ah les vacances…. Période bénie où tout est permis. Sorte d’exutoire où l’on s’autorise tout, un peu pour rattraper par avance les mauvais moments que nous promet l’année à venir.
    Alors on se noie dans les piscines de rosé, on enchaîne les moules-frites ketchup-mayo, on s’oublie dans les glaces façon gratte-ciel. C’est l’jeu, ma pauvre Lucette, Paulette, Ginette…. et on aime tous y jouer avec délectation.
    Mais si on joue, jouons jusqu’au bout : si votre gavage se rapporte à votre bertillonnage, tel le phénix votre garde-robe se comportera. En d’autres termes : tour de taille plus large = maillot plus grand. Simple précaution pour éviter de nous encombrer d’une bouée, alors qu’on sait nager.
  3. Les méduses
    L’année du même nom revêtait au temps jadis, quelques charmes. Convenons-en aisément.
    Le petit animal translucide, quant à lui, n’est pas dépourvu, non plus, d’un certain pouvoir de séduction.
    Que dire, en revanche, des sandales transparentes (ou pas) exhibées sur tout énergumène de plus de 18 ans ? Simplement, NON. C’est pas possible, ma chérie.
    2 solutions : on se fait mal aux pinous (remember l’adage « il faut souffrir pour être…. ») ou on change de plage. CQFD.
  4. Le moule-b., on en parle ?
    Allez, c’est cadeau.
    Je dirais simplement que s’il vient en complément des bouées naturelles, méduses et autres tattoos façon 4×3, je créée une micro-entreprise avec n’importe quel Papa plagiste, capable de creuser un trou dans le sable aussi profond que celui de la couche d’ozone.

Conclusion : 442 mots pour simplement ça, me direz-vous. Vous avez raison.
La rédaction d’un édito n’est pas simple. Je m’y essaie.
En guise de conclusion de ce premier essai : chacun fait (fait fait) c’qui lui plaît plaît plaît : on est et on sera toujours d’accord là-dessus. En tant qu’observatrice (novice, mais passionnée) de la mode, je m’offre quelques petites  récréations. Cet édito en fait partie. L’objectif : sourire, décrire, réfléchir, s’enquérir… mais toujours avec ironie et bienveillance.  A bon entendeur 😉

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